La situation dans l’est de la RDC est critique : les enfants sont victimes de violences sexuelles, d’enlèvements et de recrutements forcés. Face à cette urgence humanitaire, il est impératif de renforcer l’aide. Les associations francophones doivent se mobiliser pour protéger ces enfants et leur offrir un avenir digne et sécurisé.

Une situation alarmante pour les enfants de l’Est de la RDC

Dans une déclaration du 13 février 2025, Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF, a exprimé son extrême préoccupation face à l’intensification des violences dans l’est de la RDC et leurs conséquences dramatiques sur les enfants. Selon l’UNICEF, le nombre de victimes de violences sexuelles prises en charge dans 42 structures de santé a quintuplé en une semaine, et 30 % étaient des enfants. Ces chiffres restent pourtant largement sous-estimés, car de nombreuses victimes ne signalent pas les abus par peur ou par honte.

L’UNICEF rapporte également des témoignages accablants. Une mère a confié que ses six filles, dont la plus jeune a 12 ans, ont été systématiquement violées par des hommes armés alors qu’elles cherchaient de la nourriture.

La situation est d’autant plus préoccupante que les recrutements forcés d’enfants dans les groupes armés s’intensifient. Plus de 1 100 enfants non accompagnés ont été recensés récemment dans le Kivu du Nord et du Sud, exposés aux enlèvements et aux violences. L’UNICEF et ses partenaires sur le terrain alertent sur l’urgence d’agir pour protéger ces enfants vulnérables.

Un appel à la solidarité des associations francophones

Face à cette situation dramatique, il est impératif que les associations francophones en Afrique se mobilisent. Les chiffres et témoignages rapportés par l’UNICEF illustrent une urgence humanitaire qui ne peut être ignorée. Chaque jour, des enfants sont victimes de violences sexuelles, d’enlèvements et de recrutements forcés. Ils ont besoin de protection, de soins et d’un accompagnement pour reconstruire leur vie.

Les associations et ONG francophones ont un rôle crucial à jouer. Elles peuvent renforcer l’aide humanitaire en apportant un soutien logistique, médical et psychologique aux victimes. Elles peuvent aussi sensibiliser les populations locales aux dangers qui menacent les enfants et plaider auprès des instances internationales pour une action plus forte.

L’accès à la région est difficile, mais toute contribution compte : dons de matériel médical, aide aux structures locales, campagnes de sensibilisation ou encore plaidoyers pour un engagement politique durable. Il est essentiel de créer des synergies entre les organisations pour maximiser l’impact des actions menées.

Aujourd’hui, nous lançons un appel à toutes les associations francophones engagées pour la protection des droits humains : unissons nos forces pour protéger ces enfants, leur offrir un avenir et refuser qu’ils deviennent les victimes oubliées d’un conflit qui n’en finit plus. L’heure est à l’action, car chaque jour perdu met en péril des vies innocentes.

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